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    Les résistances pragmatiques à la compréhension des phrases simples chez l'enfant.

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    International audienceIn a comprehension task are studied the various circonstances in which the syntactic and pragmatic modes of interpretation are more particularly used. Three types of situation, presenting various degrees of antipragmatic aspects, are verbally evoked and proposed to children 3;6 to 6;5. Those situations (refered to us Paradoxical Unlikely ond Extraordinory) contrast with regard to the following characteristics: (I) situational reversibility (P,E/U); (2) semantic compatibility of the units ~P,U/E). Together with those situations, usual situations ure evoked. Data show that the situations described by the sentence more or less impede the setting of a syntactic interpretation based on lexical unit order in the sentence (the syntactic strategy prevailing all the same in all situations) and give rise to the use of pragmatic interpretations. Not until they are 5 may children be observed to interpret sentences evoking unlikely situations the way they do sentences describing usual situations; not earlier than 6 do they find il equally easy to process sentence evoking paradoxical situations and sentences describing extraordinory ones. With six year old children, the sentences which evoke the last two types of situation remain the most difficult to interpret on the basis oJ syntactic strategy. Thus, the actual use of syntactic.strategy is not necessarily impeded by the semantic incompability of the units, the unreversibility characteristics of the situations proving sufficient to do so. On étudie, dans une tâche de compréhension, les circonstances dans lesquelles les modes d'interprétation syntaxiques et pragmatiques sont plus particulièrement utilisés.Trois types de situation, présentant à des degrés divers des aspects antipragmatiques, sont évoqués verbalement et proposés à des enfants de 3;6 à 6;5 ans. Ces situations (dénommées Paradoxales, Improbables, et Extraordinaires) s 'opposent par les caractéristiques de renversabilité situationnelle (P, E/I) et de compatibilité sémantique des unités (P, l/E,). A leur côté sont évoquées des situations Communes.II apparaît que : les situations décrites par les phrases forment, à des degrés divers, obstacle à la mise en ceuvre d'une interprétation svntaxique fondée sur l'ordre des lexèmes dans la phrase (stratégie syntaxique au demeurant dominante dans toutes les situations) et suscitent le recours à des interprétations pragmatiques. Il faut attendre cinq ans pour voir les phrases évoquant des situations improbables interprétées de la même façon que les phrases décrivant des situations communes ; et six ans pour que les phrases évoquant des situations paradoxales soient d'égale facilité que celles décrivant des situations extraordinaires. A six ans les phrases évoquant ces deux derniers types de situations demeurent encore les plus difficiles à interpréter à l'aide de la stratégie syntaxique.Il ressort que l'application effective de la stratégie syntaxique n'est pas forcement entravée par l'incompatibilité sémantique des unités. Les caractéristiques de non renversabilité des situations y suffisent

    Stratégies de compréhension d'énoncés exprimant une relation spatiale : étude génétique.

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    International audiencePour étudier, chez des enfants de 3 à 6 ans, la disponibilité de diverses stratégies de compréhension, on a présenté des phrases comportant des marques de localisation spatiale mettant en jeu un sujet pronominal à référent interne à l'énoncé, un prédicat, un syntagme prépositionnel. Ces phrases sont réparties en quatre types de suites selon les caractéristiques lexicales et positionnelles attribuées au SN référent du pronom. Elles rendent disponibles pour l'interprétation : des indices morphosyntaxiques, positionnels et lexico-pragmatiques.L'expérience a permis de mettre en évidence deux modes d'interprétation utilisant, pour l'un des indices lexico-pragmatiques , pour l'autre des indices syntaxiques. Le mode d'interprétation lexico-pragmatique est présent à tous les âges étudiés, mais surtout chez les sujets les plus jeunes. Le mode d'interprétation morphosyntaxique apparaît vers 4 ans et se développe au-delà. il n'a pas été possible par ailleurs de ramener le type de performance d'un petit nombre de sujets à un mode d'interprétation unique et prédictible a priori

    The role of intonation in processing left- and right- dislocations in French.

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    International audienceThis study attempts to determine the effects of intonation morphemes in French on the processing of simple reversible sentences containing a dislocated element. Synthetic speech stimuli were used. Subjects (80 children aged 5.0 and 6.0 and 48 adults, all monolingual, native French speakers) generally processed the sentences better when they retained the standard subject-verb-object order characteristic of most French utteranccs. When that ordcr was not maintained, appropriate intonation promoted the correct attribution of roles in sentences with 8 dislocated object. The on-line analysis of adult response timing suggested that intonation morphemes serve as processing instructions for these subjects, guiding them in deciding whether to express their answer immediately or to delay responding

    Remarques à propos de la compréhension des relations spatiales par le jeune enfant.

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    International audienceA few remarks about the comprehension of spatial relationships by young children. This is a study of how children, aged 3 to 6 years, understand various spatial relationships as a function the strategies they use in the treatment of sentences. These sentences refer either to an antisymmetrical retationship (in, on, under) or a symmetricaZ relationship (close to, far from). Moreover they do not conform to the canonical organisation : subject-verb-prepositional phrase, nor do they always refer to pragmatic situations. The results show that the subjects have a relatively stable attitude towards the treatment of sentences. Children under 4 base themselves principally on the lexical and pragmatic characteristics of the sentences. After the age of 4, and the tendency continues to develop there after, the children employ a morphosyntactic strategy. We observe that : l) When a morphosyntactic strategy is used, the subjects achieve more conforming configurations than do other subjects. 2) Whatever the strategy used, we found fewer correct outcomes of the spatial configuration when the sentences are antipragmatic. When the sentences are pragmatic correct, antisymmetrical relations are more frequently achieved than other relationships. The reverse outcome is realised for the antipragmatic sentences. The experiment supports the hypothesis that although young chitdren can master the lexical meaning of certain marks (taken out of a set of practical situations) nevertheless they cannot yet master the syntactical role of these marks.On étudie, chez des enfants de 3 à 6 ans, la compréhension de diverses relations spatiales en fonction des stratégies de traitement des phrases qu'ils utilisent. Les phrases décrivent tantôt une relation antisymétrique (dans, sur et sous), tantôt une relation symétrique (près de et loin de). Ces phrases ne se conforment pas à l'organisation canonique : sujet-prédicat-syntagme prépositionnel, et ne décrivent pas toujours des situations conformes à la pragmatique. Les résultats montrent que les sujets ont une attitude relativement stable dans le traitement des phrases. Avant 4 ans, ils se fondent principalement sur les caractéristiques lexico-pragmatiques des phrases. Après 4 ans, et la tendance se développe au-delà, ils emploient une stratégie morphosyntaxique. On observe que : 1) Les sujets qui emploient une stratégie morphosyntaxique réalisent plus de configurations conformes que les autres. 2) Quelle que soit la stratégie utilisée, on rencontre moins de réalisations correctes de la configuration spatiale lorsque les phrases ont us caractère antipragmatique. Pour les phrases pragmatiques, les relations antisymétriques sont réalisées correctement plus fréquemment que les autres. Ce résultat s 'inverse pour les phrases antipragmatiques. L'expérience confirme que les jeunes enfants peuvent maîtriser le sens lexical de certaines marques (construit à partir d'un ensemble de situations pratiques) sans pour autant maîtriser encore leur rôle syntaxique

    Les résistances pragmatiques au traitement syntaxique des phrases simples chez l'enfant.

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    On étudie, dans une tâche de compréhension, les circonstances dans lesquelles les modes d'interprétation syntaxiques et pragmatiques sont plus particulièrement utilisés.Trois types de situation, présentant à des degrés divers des aspects antipragmatiques, sont évoqués verbalement et proposés à des enfants de 3;6 à 6;5 ans. Ces situations (dénommées Paradoxales, Improbables, et Extraordinaires) s 'opposent par les caractéristiques de renversabilité situationnelle (P, E/I) et de compatibilité sémantique des unités (P, l/E,). A leur côté sont évoquées des situations Communes.II apparall que : les situations décrites par les phrases forment, à des degrés divers, obstacle à la mise en ceuvre d'une interprétation svntaxique fondée sur l'ordre des lexèmes dans la phrase (stratégie syntaxique au demeurant dominante dans toutes les situations) et suscitent le recours à des interprétations pragmatiques. Il faut attendre cinq ans pour voir les phrases évoquant des situations improbables interprétées de la même façon que les phrases décrivant des situations communes ; et six ans pour que les phrases évoquant des situations paradoxales soient d'égale facilité que celles décrivant des situations extraordinaires. A six ans les phrases évoquant ces deux derniers types de situations demeurent encore les plus difficiles à interpréter à l'aide de la stratégie syntaxique.Il ressort que l'application effective de la stratégie syntaxique n'est pas forcement entravée par l'incompatibilité sémantique des unités. Les caractéristiques de non renversabilité des situations y suffisent

    L'intonation et la compréhension du langage : une étude auprès d'enfants en grande section de maternelle.

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    International audienceThis study attempts to determine the effect of intonation morphemes in French on the processing of simple reversible sentences containing a dislocated element. Subjects (80 children age 5.0 ant 6.0 all monolingual native-French speakers) were presented with a set of transitive sentences containing left or right dislocations of a noun phrase (the subject or the object). The two NPs in each sentence were either of the same gender or of opposing gender. For half of the subjects, the sentences were presented as isolated words, and thus without correct sentence intonation. In both cases, synthetic speech stimuli were used. For each sentence, subjects were to determine which of the two characters referred to in the NP was agent.The results showed, first of all, that subjects generally processed the sentences better when they retained the standard subject-verb-object order characteristics of most French utterances. Second, when that order was not maintained, appropriate intonation promoted the correct attribution of roles in sentences with dislocated object. The manipulation of intonation morphemes allowed us to confirm the assertion that one and the same cue can be processed in two different ways local vs. topological processing. Children tend to base role attribution mainly on the local processing of positional and lexical cues.On tente d'apprécier Ie rôle joué par l'intonation chez Ie jeune enfant lors du traitement de phrases simples renversables. On a présenté à 80 enfants de grande section de maternelle (5-6 ans. Francophones unilingues) un ensemble de phrases transitives comportant des détachements (à gauche ou à droite) d'un Syntagme Nominal (sujet on objet) repris par un pronom. Les deux SN de chaque phrase étaient Soit de même genre, soit de genre différent. Pour la moitié des sujets, les phrases étaient présentées avec les contours intonatifs appropriés. Pour l'autre moitié, les mêmes phrases étaient présentées mot à mot. Les enfants entendaient des stimuli de parole synthétique. Pour chaque phrase, ils devaient déterminer lequel des deux personnages référés par les S N était l'agent. Les résultats montrent que dans tous les cas, les enfants comprennent mieux les phrases lorsque celles-ci conservent Ie séquencement S V 0 caractéristique de la plupart des énoncés en français. Lorsque ce séquencement n'est pas respecté, une intonation appropriée favorise une attribution correcte des rôles principalement dans les phrases a objet détaché qui sont les plus difficiles à traiter. Les enfants tendent a procéder à l'attribution des rôles en se fondant principalement sur un traitement local des indices positionnels et lexicaux. La discussion analyse le rôle de l'intonation dans Ie traitement. Par les regroupements d'éléments qu'elle effectue, en incluant les mots dans des constituants syntaxiques, l'intonation contribue à la fiabilité des pronoms. Elle invite les enfants a effectuer des traitements topologiques là où, spontanément, ils tendent à effectuer des traitement locaux

    Quel contexte pour le traitement du discours?

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    International audienceThis article deals with context effects in discourse processing. It presents some of the theoretical problems that have arisen over the past twenty years from the ongoing interchange of ideas among the various branches of the cognitive sciences (linguistics, psycholinguistics, and artificial intelligence). Following a review of the different understandings of the term " context ", particularly in linguistics and psycholinguistics, the article discusses some of the fundamental issues raised when the concept of context is wed as a basis for explaining how a speaker-listener processes language. The article then examines the original theoretical work by Clark and Marshall (1981) and Sperber and Wilson (1986), whose contributions have made it possible within the past decade to precisely describe the role of context in discourse processing. The article ends by bringing together some points likely to contribute to the advancement of formal theories in this field.L'article concerne les effets de contexte dans le traitement du discours. Y sont exposés quelques problèmes théoriques surgis ces vingt dernières années de l'interpénétration croissante des idées entre différentes branches des sciences cognitives (linguistique, psycholinguistique et intelligence artificielle). Après un rappel des divers usages de la notion de contexte, notamment en linguistique et en psycholinguistique, l'article présente quelques unes des questions de fond soulevées par la référence à la notion de contexte pour expliquer comment un locuteur-auditeur traite le langage. Il examine ensuite les contributions théoriques originales de Clark & Marshall (1981) et Sperber & Wilson (1986), qui ont permis dans la dernière décennie de préciser quel statut donner au contexte pour le traitement du discours. l'article rassemble pour finir quelques éléments susceptibles de contribuer à l'avancement des formalisations dans ce domaine

    La compréhension des phrases simples comportant des marqueurs de relations spatiales.

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    International audienceBoth the use of three modes of interpretation (pragmatic, semantic and syntactic) and the incidence of this use on the understanding of six spatial location marks are investigated in children 2,8 to 4,7 years of age. The subject is presented four types of sentence types. These sentences call forth situations in which the actor is either a mobile or a steady element in everyday experience. They comprise verbs whose semantic content may induce or not understanding of the spatial relations later called forth. It appears that both interpretation strategies are actually used between 3 and 4 years of age. However the interpretations based on the order of stating of the actors (syntactic stategy) become rapidly preponderant whereas those based on the characteristics of the actants (pragmatic strategy) more often used than the former before 3, become fewer after 4. The pragmatic interpretations disturb the understanding of sentences comprising those location marks considered as developmentally earlier mastered.On étudie l'emploi par l'enfant de 2,8 à 4,7 ans de trois modes d'interprétation de phrases simples (pragmatique, sémantique et syntaxique) ainsi que l'incidence de cet emploi sur la compréhension de six marques de localisation spatiale. Quatre types de phrases sont présentés au sujet. Ces phrases évoquent des situations dans lesquelles l'actant est un élément soit mobile, soit non mobile dans l'expérience quotidienne. Elles comportent des verbes dont le sémantique peut éventuellement induire ou non la compréhension des relations spatiales évoquées à leur suite. 11 apparaît que deux stratégies ¢d'interprétation sont effectivement employées entre 3 et 4 ans. Mais les interprétations reposant sur l'ordre d'énonciation des actants (stratégie syntaxique) deviennent rapidement prépondérantes alors que celles fondées sur les caractéristiques des actants (stratégie pragmatique), plus employées que les précédentes avant 3 ans régressent après 4ans. Les interprétations pragmatiques perturbent la compréhension des phrases qui comportent les marques de localisation considérées génétiquement comme les plus tôt maîtrisées

    La compréhension des phrases simples chez le jeune enfant : une étude exprimentale.

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    International audienceLa compréhension des phrases simples peut être vue comme résultant d'un traitement fondé sur le recueil d'un ensemble d'indices. La compréhension résulterait de l'application de procédures de traitement (stratégies) fondées sur ces indices. Les principaux indices sont syntaxiques (position des mots, mots grammaticaux), mais parfois ces indices peuvent être négligés au profit d'informations relevant de Ia pragmatique des situations.Il s'agit de rechercher sur quelles informations (lexicale, positionnelle ou morphosyntaxique) les enfants, entre 3 et 6 ans, se fondent pour interpréter des phrases simples exprimant une relation spatiale.<BR /

    L'emploi des connecteurs en français : contraintes cognitives et développement des compétences narratives (le cas de la narration de séquences arbitraires d'événements)

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    International audienceThe present study was aimed at assessing the impact of cognitive activities (mnesic and/or inferential) on the establishment of referential links in narrating picture stories. It was hypothesized that the use of connectives depends on a set of conceptual constraints which form the "context" of discourse production and that these constraints are more or less conducive to the mobilization of speaker's competence. Seven- to eleven-year-old French-speaking children told "silent" comic strip stories involving two characters to a same-age peer. The stories varied as to the frame display mode (simultaneous vs. consecutive), the links between events across frames (arbitrary vs. ordered), and whether the topic changed on the last frame. Only the results for the events depicted in frames involving the same character in arbitrary placed picture sequences are reported here. The results showed that (1) sequence markers such as " après " (after) and " ensuite " (next) were the preferred connectives to express relations between successive events ; (2) when the frames were shown all at once (on the same page) connectives were more frequent ; (3) in this case 7-year-old children exhibited a greater tendency to use sequence markers when topic was maintained, while 9 and 11-year-old children tended to use it more in case of topic change. The " strategic " role played by sequence markers is discussed.L'étude concerne les contraintes pesant sur la création et la gestion des liens inter événementiels lors de la narration de séries d'images. L'hypothèse est que des éléments contextuels de nature conceptuelle introduisent des contraintes dans la gestion de l'information qui sont déterminantes pour l'emploi des connecteurs. Des enfants de 7 à 11 ans ont raconté des bandes dessinées "muettes" à deux personnages, différant par : leur mode de présentation (simultané vs. consécutif), l'enchaînement des événements (arbitraire vs. ordonné) et la continuité thématique (thème maintenu vs. changé). L'analyse concerne les narrations recueillies pour les séries d'images montrant une suite linéaire et temporelle d'actions indépendantes les unes des autres (enchaînement arbitraire). Elle se focalise sur la partie de la production relatant les actions successives d'un même personnage. Les résultats montrent : 1) que les connecteurs marquent surtout l'enchaînement chronologique des actions (" après ", " ensuite ", " et après ") ; 2) qu'ils sont plus abondants quand les locuteurs disposent de toutes les images (présentation simultanée) ; et 3) que dans ce cas leur occurrence dépend de la sensibilité des locuteurs au changement de thème. Les enfants de 7 ans les emploient d'autant plus que les images montrent les actions d'un même personnage jusqu'à la fin de la bande dessinée (thème maintenu). Alors que les enfants de 9 et 11 ans les emploient très peu dans ce cas et davantage en cas de changement de thème. La discussion porte sur le caractère stratégique de l'emploi des " enchaîneurs "
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